Cette page est dédié à la première partie de mon voyage au Népal en 2010, en particulier le trek du camp de base de l'Everest. 



 



Le jour tant attendu est arrivé, un an après en avoir parlé, nous partons pour le Népal. Le vol sera avec Air India qui va nous emmener de Londres à Kathmandou avec une connexion à Delhi.





Le vol va se dérouler sans problèmes, on a même droit à un whisky.







ARRIVEE A KATHMANDOU

Après quasiment 24 heures de transit, on arrive à Kathmandou, où nous sommes accueillis par le manager de notre guide. On file tout droit à l'hôtel qui est réservé, et la soirée sera consacrée aux préparatifs restants et les documents administratifs. Pas de temps à perdre car nous décollons dès demain matin pour le trek.




Première soirée dans le quartier de Thamel.





Accueil chaleureux à l'aéroport de Kathmandou.










TREK VERS LE CAMP DE BASE DE L'EVEREST

Nous nous levons très tôt le lendemain matin pour le trek tant attendu du camp de base de l'Everest, qui nous mènera de Lukla à 2800 mètres, pour arriver une semaine plus tard au Kala Pattar, un roc culminant à 5545 mètres. Le Kala Pattar offre une des meilleures vues sur l'Everest côté Népalais. 






Pour atteindre Lukla, il faut prendre un petit coucou depuis l’aéroport de Kathmandou, qui une demi-heure après aterrira sur la piste de Lukla, l’une des plus dangereuses au monde. Une dizaine de minutes après le décollage, la ville de Kathmandou disparait et laisse place aux massifs montagneux parsemés de villages et de cultures en terrasses. On peut entrevoir les pistes qui les relient entre eux, mais pas de routes proprement dites, et pour les locaux rejoindre Kathmandou doit surement prendre plusieurs jours de marche.





Le décollage de Kathmandou.





Non seulement la piste de Lukla est l’une des plus dangereuses du monde, mais le vol donne la même impression. Nous volons vraiment bas et l’avion fait le zig-zag entre des montagnes dont les sommets sont déjà plus hauts que nous. Un dernier flanc de montagne passé, et on aperçoit au loin la piste de de l’aéroport Tenzing-Hillary, qui fait environ 500 mètres avec une pente à 12°. Celle-ci, revêtue en 2001, est d'un accès particulièrement difficile sans aucune aide à l'atterrissage. Le trafic est essentiellement généré par des compagnies locales assurant des navettes avec l'aéroport de Katmandou. L’aéroport a été sujet à plusieurs catastrophes mortelles, la dernière date de 2008 avec une approche ratée, tuant 18 personnes.





Inutile de dire que les pilotes n’ont pas le droit à l’erreur, tant au décollage qu’à l’aterrissage, car au début de la piste c’est un ravin de 1000m, et à l’arrivée c’est un flanc de montagne. La terre battue a été remplacée par le bitume seulement en 2000. Le vol Kathmandou-Lukla est cependant pris par la majorité des trekkeurs… car sinon il faut commencer à Jiri, et là c’est deux semaines de plus. Il y a donc une cinquantaine d’avions par jours à faire la navette entre Kathmandou et Lukla chaque jour en haute saison.


Ici une vidéo de l'atterissage...




et le décollage...








Photo de groupe à Lukla avant le départ





Lukla > Phakding

Cette étape se fera sans encombre, le village d'arrivée étant à une altitude inférieure. Nous serons quand même fatigués dû au réveil très matinal pour le vol Kathmandou-Lukla.

 


La rue principale de Lukla. Comme dans beaucoup de villages, le travail n'est pas omniprésent. A l'arrivée à Lukla, les trekkeurs n'ayant pas engagé de porteur sont assaillis par une cinquantaine de locaux, prêts à l'embauche.





Le jeu de Carrom, très populaire en Asie.





Les paysages pittoresques vont défiler tout le long du parcours.





Les écoliers ont aussi droit à de longues marches quotidiennes.





Le trek de l’Everest se situe dans la région du Khumbu, une des trois régions du Népal qui compose la zone de peuplement principal des Sherpas dans l'Himalaya. La région, du fait de sa position au cœur de l'Himalaya, s'élève de 3 300 mètres à 8 848 mètres à l'Everest.  Elle inclut le col de Nangpa La qui sert de route principale d'échange entre les Tibétains et les Sherpas du Khumbu.  Le Khumbu est également un glacier, à l'origine de la rivière Dudh Kosi, situé au sud-ouest de l'Everest.





On croise des murs à prières un peu partout, et souvent c’est le mantra « Om Mani Padme Hum » qui y est  inscrit : 
Générosité, Éthique, Tolérance, Persévérance, Concentration, Discernement. 
C’est l’un des mantras les plus célèbres du bouddhisme.





Un litho mani sur la route vers Phakding





Le royaume du Népal forme une société multiethnique et multiculturelle. La population est constituée de deux groupes principaux: les Indo-Népalais (appelés aussi Pahari parce qu'ils habitent les vallées du Pahar occidental) et les Tibéto-Népalais.





Arrivée dans l’après-midi à Phakding, 2610 m. On trouve un hôtel avec des chambres aux alentours de 300 roupies (3 euros). Au fur et à mesure que l'altitude monte, les prix grimperont, surtout pour la nourriture,  mais restent largement bon marché.





Premier repas du trek, et premier Dal Bhat, le plat tradtionnel népalais. Il est composé de riz (bhat),  d’un curry de légumes (tarkari), le tout accompagné d'une soupe de lentilles (dal). Tout comme certains plats en Inde, il est servi à volonté! 





Il est servi avec des couverts mais selon la tradition il se mange avec la main droite. 













Phakding > Namche Bazaar

La première grosse journée avec plus de 900 mètres de dénivelé.




Les Sherpas  représentent 94 % de la population du Khumbu. Il y a environ 500 ans, les Sherpas ont quitté la province du Kham, située dans l'Est du Tibet (bouddhiste), pour venir s'établir dans les hautes vallées himalayennes du Népal, notamment au pied du mont Everest. Les Sherpas sont traditionnellement commerçants, agriculteurs et pasteurs.





On croise souvent les enfants à jouer devant la maison





La rando est bercée par le rythme de vie des Népalais, très amicaux et serviables. C'est un peuple qui vit de peu de choses, et qui malgré la dureté de la vie dans la montagne, ne rencontre pas les mêmes soucis que ceux présents dans notre société moderne.





Le village de Monju, 2840 mètres.





Tout le long du parcours, il est rare de faire plusieurs kilomètres sans trouver un petit restaurant ou un hôtel. Les prix des chambres restent stables, autour de 300 roupies. Comme mentionné les prix des repas montent au fur et à mesure que l'altitude grimpe. Puisque tout est porté à dos d'hommes, à l'exception des légumes, l'acheminement est donc plus long et plus coûteux. Le prix d'un repas à Namche est déjà le double qu'à Lukla.





L'entrée du Sagarmattha National Park (Sagarmattha est le nom de l'Everest en Népalais), où nos permis sont contrôlés.





Les muletiers n’ont pas la tâche facile avec ce relief.





L'arrivée au village pittoresque de Namche Bazaar à 3440 mètres, la "capitale" du Khumbu. C'est un village phare du parcours, il est alimenté en électricité et on y trouve de tout, vente d'équipement de rando, souvenirs, pâtisseries, accès à Internet... C'est aussi à partir de ce point que le mal aigu des montagnes peut se manifester.





Certains porteurs croisés lors du trek transportent des charges dont le poids dépassent l'entendement. La moyenne est généralement dans les 50 kg mais dans des cas extrêmes ils peuvent dépasser les 100! On en verra même un à 5000 m avec un énorme tube en aluminium d'au moins 4 mètres de long. On peut en voir porter des poules, de la nourriture, et toutes sortes de choses.


Voici une petite vidéo leur rendant hommage:




Les porteurs de la région descendent tous de l'ethnie Sherpa. Leur réputation s'est forgée à travers le monde dès lors que les grandes expéditions alpines dans l'Himalaya commencèrent dans les années 50, où ils impressionèrent tant par leur force que par leur endurance. 
 
"Les Sherpas, exposés à la haute altitude depuis des générations, auraient développé des mécanismes physiologiques d’acclimatement génétique : augmentation de la surface alvéolaire et hémoglobine particulière. Leur capacité pulmonaire s’en trouverait donc accrue.
 
On dit des Sherpas qu'ils sont non seulement courageux mais aussi infatigables à la tâche, même dans les pires conditions. Leur tempérament enjoué et rieur est également très apprécié des alpinistes et des trekkeurs. On loue surtout leur grande loyauté. On ne compte plus les événements où des Sherpas ont risqué leur vie pour sauver des grimpeurs en détresse sur les sommets. Ils représentent un peu moins du tiers des morts sur l'Everest.
 
Leur prestation et leurs qualités ont tellement marqué le monde de la haute montagne que de nos jours, le terme « sherpa » est abondamment utilisé, incorrectement d’ailleurs, pour désigner ceux qui pratiquent les métiers de la montagne." - Wikipedia



 

Namche Bazaar > Khumjung > Namche Bazaar

Aujourd'hui sera une journée d'acclimatation, avec une ascension à Khumjung, un village quelque peu excentré du sentier principal, pour revenir à Namche.




Dans la pièce commune de l'hôtel figure la fameuse photo de Edmund Hillary et Tenzing Norgay, les premiers hommes a avoir conquis l'Everest, le 29 Mai 1953.


Bien que l'on soit sûr que Hillary et Norgay soient les premiers à avoir atteint le sommet en revenant sains et saufs, cette victoire est l'objet d'une controverse quant à savoir si ce sont bien les premiers à avoir complété l'ascension. En effet, en 1924, un certain George Mallory, alpiniste brittanique, et son compagnon Andrew Irvine, ont tenté une ascension. Ils ont été apercu pour la dernière fois par un autre membre de l'expédition, en état de forte progression vers le sommet. Ils ne furent jamais revus par la suite. Il se trouve que le corps de Mallory fut retrouvé en 1999 par une expédition américaine, à plus de 8200 mètres d'altitude, et à l'heure actuelle on ne sait toujours pas si Mallory a péri sur la route ascendante ou descandante.

 
Voici la vidéo de la découverte du corps suivie de la controverse détaillée:






"Le 1er mai 1999, une expédition américaine en partie commanditée par Nova (une série télévisée scientifique) et la BBC a retrouvé le corps congelé de George Mallory à l'altitude de 8290 mètres sur la face nord de l'Everest. Toutefois, ils n'ont été en mesure de localiser aucun des deux appareils photo que les deux alpinistes avaient emportés avec eux. Des experts de chez Kodak ont estimé qu'en cas de découverte d'un des appareils photo avec sa pellicule, ils seraient en mesure de la développer de manière à produire des images de qualité « imprimable ». Cela est dû à la nature de la pellicule utilisée, et à sa conservation dans un froid extrême. Les images tirées de ces appareils photo pourraient permettre de définir s'ils ont effectivement atteint le sommet avant de périr.
 
En 2004, une nouvelle expédition est formée afin de trouver les appareils photo, mais sans résultats. Une troisième expédition a également échoué dans cette quête en 2005. La question du succès ou de l'échec de Mallory et Irvine restera sans réponse, à moins que des preuves ne soient retrouvées, mais les chances de retrouver quelque chose s'amenuisent d'année en année.
 
En 1975, un alpiniste chinois du nom de Wang Hongbao a rapporté à un de ses compagnons japonais avoir aperçu un vieux corps d'alpiniste britannique, lors de l'expédition chinoise de 1960, près de l'endroit où fut ultérieurement retrouvé le corps de Georges Mallory. A priori, la position du corps telle que décrite par cet alpiniste chinois à son compagnon japonais (et avec toutes les difficultés de compréhension entre les deux hommes) ne correspondait pas à la posture dans laquelle fut retrouvé Mallory. De plus la mention d'une blessure à la joue ne correspondait pas non plus à l'état de la dépouille de Mallory (atteint notamment d'une grave blessure au front). Ironie de l'histoire, cet alpiniste chinois fut emporté par une avalanche et disparut dans une crevasse le lendemain de cette confession. C'est notamment sur ce témoignage que se basèrent les recherches de 1999 qui conduisirent à la découverte de Georges Mallory. Les différences constatées laissèrent alors à penser que non loin du corps de Mallory gisait Andrew Irvine, vu par l'alpiniste chinois en 1960. Mais aucune recherche ultérieure ne permit de le découvrir.
 
Mis à part les deux appareils photo manquants, deux détails remarqués lors de la découverte du corps de Mallory sont curieux, bien que non concluants en eux-mêmes :
 
    Tout d'abord, la fille de Mallory a toujours dit que son père portait sur lui une photo de sa femme avec l'intention de la laisser au sommet quand il l'aurait atteint. Cette photo n'a pas été retrouvée sur son corps. Étant donnée l'excellente conservation du corps et des vêtements de Mallory, cette absence de photo laisse à penser qu'il a pu avoir atteint le sommet et y avoir déposé la photo.
    Ensuite, les lunettes de Mallory étaient dans sa poche lors de la découverte de son corps, ceci peut indiquer qu'il est mort de nuit, mais aussi qu'il avait retiré ses lunettes du fait du mauvais temps (la soudaine bourrasque de neige qui avait soustrait Mallory et Irvine aux yeux de Noel Odell ?). Peut être que lui et Irvine avaient fait un effort final pour atteindre le sommet et étaient en train d'effectuer la descente très tard dans la journée. Étant donnés l'heure de leur départ et le chemin suivi, s'ils n'avaient pas atteint le sommet, il est improbable qu'ils aient encore été en chemin à la tombée de la nuit.
 
Toutefois, il n'est toujours pas certain qu'ils aient atteint le sommet, ce qui serait une formidable réussite, 29 ans avant l'ascension de Hillary et de Tensing Norgay. Depuis le lieu où il est généralement admis qu'ils ont débuté leur ascension - bien que le caméraman de l'expédition de 1924, Noel Odell, ait maintenu jusqu'à sa mort qu'ils sont partis d'un camp plus élevé - ils auraient mis environ onze heures. Ils disposaient de seulement huit heures d'oxygène (bien que cela dépende du débit, qui peut être modifié pour ne pas être utilisé à son maximum), ils ont pu se retrouver à court d'oxygène avant la fin de leur périple. Mais on ne peut écarter l'hypothèse selon laquelle le « bon soldat » Irvine se serait sacrifié pour son leader en lui remettant ses réserves d'oxygène pour lui permettre de terminer l'ascension. En tout état de cause, un élément déterminant serait la découverte d'un artefact laissé par les deux hommes au-dessus du second ressaut. Il est en effet impossible qu'une trace de leur passage au sommet ait pu subsister, alors que les zones rocheuses entre le 2e et le 3e ressaut ont pu conserver une preuve de leur passage.
 
Beaucoup de grimpeurs actuels expérimentés ne sont pas d'accord sur le fait que Mallory ait pu être capable d'escalader le difficile second ressaut sur la crête nord, qui se passe maintenant avec l'aide d'une échelle en aluminium placée par des chinois en 1975 pour esquiver la difficulté. Toutefois, Mallory est connu pour avoir surmonté un obstacle semblable dans le Nesthorn, et aucun de ses compagnons ne doutait de ses aptitudes et de sa motivation.
 
L'alpiniste italien Reinhold Messner est quant à lui formel, estimant que les deux hommes ne pouvaient pas franchir le deuxième ressaut à cette époque : « C'était impossible de le franchir en chaussures à clous ... Ils n'avaient pas non plus de pitons et qu'une fine corde de soie. En 1924, il était impossible de franchir un sixième degré à 8 600 mètres... À cette altitude, escalader le deuxième ressaut n'a rien à voir avec l'escalade d'une falaise en Angleterre. »
 
Même si la preuve est un jour faite que Mallory et Irvine ont effectivement atteint le sommet de l'Everest, peu considèrent qu'il faudrait alors réécrire l'histoire pour leur attribuer la première ascension. Les montagnards s'accordent généralement sur le fait qu'une ascension victorieuse implique non seulement d'atteindre la sommet, mais aussi de revenir en bas. Le propre fils de Mallory a d'ailleurs toujours eu des sentiments mitigés sur la célébrité posthume de son père, expliquant qu'il aurait préféré avoir un père qu'une légende." - source: Wikipedia




 


Photo de groupe à Namche Bazaar.





Après une ascension effectuée non sans mal, arrivée à Khumjung, 3790 mètres.





Photo de groupe devant la statue de Sir Edmund Hillary. Juste derrière se trouve l'école qu'il a financée et qui porte son nom. Hillary a beaucoup contribué à la région, aidant aussi à la construction d'hôpitaux et l'aéroport de Lukla.





La journée d'acclimatation se fera sous la pluie.






Namche Bazaar > Tengboche

Reprise du trek, la brume ne s'en ira pas et nous privera encore de la vue.




Alors que nous prenons la route de Tengboche, les couches de brume se lèvent enfin à Namche Bazaar.





Une majorité de trekkeurs emploie des porteurs en plus du guide, pour environ 10$ dollars par jour. Le parcours reste néanmoins possible en portant son sac soi-même mais requiert une très bonne condition physique.













La hauteur et la longueur des ponts suspendus surplombant la rivière est parfois impressionante.





Nous allons quitter la Dudh Khosi, "la rivière de lait", pour rejoindre Tengboche, 3870 mètres.





Petit édifice bouddhiste à l'entrée du village de Tengboche





Le monastère de Tengboche, le plus haut du Khumbu.





L'entrée du temple est gardée par deux lions des neiges, animaux protecteurs du Bouddha.





L'intérieur du monastère peut être visité et on y trouve quelques moines absorbés dans leurs mantras.





Les alpinistes partant en expédition pour l'Everest côté Népal marquent souvent un arrêt au monastère avant l'expédition, et allument des cierges pour obtenir la bénédiction des dieux qui veilleront sur leur santé et leur sécurité pendant la grande épreuve.





La cour intérieure du monastère





Le monastère a été reconstruit deux fois à l'aide de volontaires et d'aides internationales. Il fut victime d'un séisme en 1934 et d'un incendie en 1989.









La couche de nuages ne veut pas s'en aller, dommage car en ciel dégagé cette vue offre le premier aperçu sur l'Everest.










Tengboche > Dingboche

500 mètres de denivelé, les nuages se dispersent enfin à notre grand bonheur.




La première vallée après Tengboche.





... et révèle un des premiers grands sommets du parcours, l'Ama Dablam, 6 856 mètres.
Ama Dablam se traduit plus ou moins par "collier de la mère", cette appellation vient du fait que cette montagne a deux longues crêtes de chaque côté représentant les bras d'une mère (Ama) protégeant son enfant. Et le glacier qui en découle représente le Dablam, le traditionnel pendentif représentant des dieux portés par les Sherpanis, les femmes Sherpas.





Pangboche, 3860 mètres.





Le village de Pangboche. Le Lhotse pointe le bout de son nez au loin.





Convoi de dzos à Pangboche. Les dzos sont plus ou moins un croisement entre le yak et la vache. Ils sont très utilisés par les locaux pour les transports, et ont la réputation d'être plus dociles. De plus ils peuvent être utilisés en basse altitude, alors que les yaks ne peuvent pas vivre en-dessous des 3000 mètres.





Moulin à prières





A chaque passage d'un convoi de yaks il est prudent de se ranger sur le côté ascendant. Tous les ans, des gens se font encorner et finissent leur séjour à l'hôptial.





Peintures dédiées à « Guru Rinpoche » Padmasambhava, père fondateur du bouddhisme tantrique.





Au loin, le Lhotse (8 516 m), 4ème plus haut sommet du monde





On peut voir de temps à autre les locaux ramasser les bouses de yaks et les faire sécher. Elles sont ensuite utilisées comme combustible de chauffage, en guise de substitution au bois qui devient rare en haute altitude.





Le village de Dingboche, 4530 mètres. Ce village est un arrêt populaire pour les alpinistes venant faire l'ascension de l'Everest, mais aussi l'Island Peak et l'Ama Dablam.





Nous commençons à voir de vrais yaks. Ils passent toute leur vie au-dessus de 3000 mètres et l'espérance dépasse les 20 ans. En plus des bouses séchées, il est utilisé pour sa laine, sa viande, et son lait.





Vue de l'hôtel à Dingboche. En arrière-plan, le Tabuche Peak (6495m).





L'Ama Dablam vu depuis le chorten de Dingboche.





Dingboche > Lobuche

La dernière étape avant le camp de base. On passe par le col du Thokla, pour ensuite longer la moraine du glacier Khumbu.




Dingboche avec au loin le Lhotse.





Départ de Dingboche en traversant le plateau qui domine Pheriche.





Départ de Dingboche. A droite, Lobuche Peak (6 119 m).





Au loin, le Kangtega (6 782 m)





Pheriche (4371 m) et toujours le Kangtega au fond. Nous passerons par ce village lors du retour. Il y a un petit hôpital de la Himalayan Rescue Association.





Enveloppé dans les nuages, le Cholatse (6335 m).





Le Kangtega et le Thamserku.





Les vues entre Dingboche et Lobuche offrent des pics à tous les angles. 





Le lac Chola Thso





Passage du Thokla Pass, où sont érigées de nombreuses stèles dédiées à tous les alpinistes qui ont péri lors de leur ascension vers le toit du monde.





La vallée qui donne sur Lobuche






Lobuche > Gorak Shep

La dernière étape avec un dénivelé positif, car demain c'est l'ascension du Kala Pattar mais nous entamerons la longue descente du chemin du retour.

 


Encore une de ces montées qui paraissent banales, mais… ceci dit la vue sur le sommet du Pumori, 7 161 m, s’offre à nous, nous sommes donc tout près de la destination finale.
 




La gigantesque moraine du glacier Khumbu apparait.





La moraine est énorme et quelques lacs de glace fondue apparaissent ça et là. Le glacier Khumbu a reculé de 5 km depuis 1953.





Notre guide et un de nos porteurs.





Quelques heures après avoir avoir longé la moraine, voici enfin le Kala Pattar qui pointe le bout de son nez, avec devant lui le majestueux Pumori.





La guesthouse de Gorak Shep avec le Kala Pattar derrière. Cela a beau avoir l'air d'un banal monticule de terre... je vais en baver demain matin.
Gorak Shep (5164 m), se trouve dans le lit d'un lac gelé couvert de sable. Il n'y a pas de végétation à Gorak Shep, le terrain est inadapté à tout type de culture, d'où le nom du village, qui signifie «corbeau mort".





Diner avec le guide et les porteurs. Cette soirée, un jeune trekkeur Anglais avec qui on a fait un bout de route est frappé d'un mal de tête, si fort qu'il ne peut même plus marcher. Après diagnostic de son guide, pas de doute, c'est le mal aigu des montagnes. Ils quittent donc le lodge immédiatement, en pleine nuit, pour redescendre alors que la température avoisine les 0 degrés...pas le choix. En cas de signes de MAM, la meilleure solution est de perdre de l'altitude. Il était pourtant en pleine forme il y a peine 3 heures. Il faut savoir que les gens touchés par le MAM sont souvent ceux qui ont une très bonne condition et de fait font l'ascension trop rapidement sans respecter les paliers.





On s'offre un repas consistant pour la grosse journée de demain.





Le camp de base de l'Everest, 5364 mètres. Il existe aussi un camp de base côté tibétain. C'est bien sûr le premier camp de base pour les expéditions qui s'apprêtent à conquérir l'Everest, mais aussi le point de départ du "Everest Marathon", le marathon le plus haut du monde - et certainement l'un des plus durs. L'arrivée est à Namche Bazaar.





Préparation des bouteilles d'au pour le lendemain. A chaque remplissage, un comprimé est ajouté pour purifier l'eau. Cela a un goût d'eau de piscine mais on finit pas s'habituer. Certains prennent aussi du Diamox pour prévenir le mal aigu des montagnes.






Gorak Shep > Kalla Pattar > Gorak Shep > Pengboche

Grosse journée en perspective, mais quand la vue sur le toit du monde est au programme...




Départ la nuit, à la frontale,  pour arriver au Kala Patthar au lever du soleil. La première moitié se fera sans trop de problèmes malgré le froid.





Everest et le "sommet de l'Ouest", le Nuptse, 7864 m.  La deuxième moitié s'avérera bien plus difficile, et je ne vais pas réussir à faire plus de 20 m à la suite sans marquer un arrêt. Il faut savoir qu'au sommet du Kala Pattar il n'y a que 50% d'oxygène comparé à 100% au niveau de la mer. Je n'ose imaginer comment font les alpinistes qui dépassent les 8000m avec 30%. Heureusement le lever du soleil sur l'Everest et le Nuptse va rebooster le moral pour les dernières centaines de mètres.





La "déesse du ciel", le Sagarmatha, c'est bien l'Everest !





La pointe du Kala Patthar se rapproche. La fatigue ne fait qu'empirer et j'ai l'impression d'être un grand-père, il me faudra presque une heure pour faire les cent derniers mètres.





J'arrive au sommet complètement épuisé, frigorifié, et durant les premières minutes je ne pense même pas à contempler la vue sur les colosses de l'Himalaya qui s'élèvent devant moi. Après quelque temps je retrouve un peu de souffle, mais je gèle sur place. Le temps pour moi d'immortaliser l'instant et j'entame de suite la descente. 





Je reprends vite des forces lors de la descente, et du coup la vue devient plus plaisante. Ici, le Lingtren (6749 m).





Après une longue pause à Gorak Shep, on entame le chemin du retour et revient sur le village de Lobuche. A gauche, le Taboche (6542 m), à droite, le Cholatse (6440 m).  





Nous repassons le Thokla Pass.  Les vues sont de plus en plus claires. L'Ama Dablam sur la gauche. Au loin à droite, le Kantega.





Ama Dablam et Kangtega.





Ama Dablam et Kangtega.










La saison des pluies est terminée et la récolte des pommes de terre a débuté.







Pengboche > Namche Bazaar

Après la semaine vécue, la descente est une partie de plaisir, et l'augmentation de l'oxygène facilite le tout.




La quasi-totalité des produits alimentaires vendus dans le Khumbu est transportée à dos d'homme.





Retour à Tengboche, cette-fois ci le ciel est dégagé et offre la vue que nous privaient les nuages à l'aller. Le sommet à gauche est bien l'Everest. A droite le Lhotse.







Namche Bazaar > Lukla

Retour à la ville départ, et on reprend l'avion du retour dès demain matin si les conditions le permettent.




Ne reste plus qu’à franchir cette vallée pour atteindre Lukla.





Retour à Lukla dans l'après-midi, une fois le village passé on se retrouve en face de l'aéroport, c'est ici que le trek prend fin. Suite à des conditions météorologiques moyennes, il faudra patienter plusieurs heures avant qu'un des avions soit disponible.






LE SUD

De retour du trek, on revient à l'hôtel qui nous avait hébergé à l'arrivée, et passe juste une nuit. Les quelques jours restants sont dédiés à du rafting et un safari au Sud de Kathmandou.
 




Petit foot en soirée sur les bords de la Trisuli durant le rafting avec les gamins du village-escale.





Après quelques heures de rafting, on marque le premier arrêt et en profite pour s’acheter du poisson pour le déjeuner auprès de locaux pratiquant la pêche électrique.





Le guide a vraiment tout prévu et le pique-nique nous rassasie complètement. 





La Trisuli Dream Team





Sur la route qui va à Chitwan, nous passons par Bharatpur, cela change de Kathmandu, avec une atmosphère plus rurale et plus vivable.





Photos prises dans la campagne environnante de Sauraha. Les habitations sont rudimentaires mais cela donne des paysages pittoresques. Je ne mets pas de photos du parc de Chitwan, c'était une grosse déception. Ayant seulement une demi-journée disponible, la seule chose à laquelle on  a eu droit fut une balade à dos d’éléphant mais pas à plus de 2 kilomètres de l’entrée du parc. Bref, on a pu apercevoir une ou deux biches par ci par là, bien maigre par rapport à ce que le parc a à proposer. Je conseille de prévoir au moins deux jours pour ceux qui veulent un vrai safari.











POKHARA

La motivation pour le trekking reste là, même après le camp de base de l'Everest. Je vais essayer de trouver un groupe pour faire ensemble le circuit des Annapurnas qui dure entre deux et trois semaines. Entre-temps je dois m'accorder un peu de repos, donc je file à Pokhara, qui est la porte d'entrée de ce trek populaire. 




A mon arrivée à Pokhara, j’arpente le quartier des hôtels et me fais accoster par un Espagnol qui tient un lodge  avec deux népalais. Il me propose une chambre à 300 roupies (environ 3 euros) . Le lodge est un peu excentré du centre sans en être loin, et a une terrasse au devant. L’endroit étant très agréable je décide de rester ici, il faut dire que dans une ville comme Pokhara , le nombre d’hôtels n’est pas loin de la centaine et bien souvent les touristes ont tendance à choisir parmi les quatre ou cinq qui sont indiqués sur leur guide, au grand malheur des autres, ce qui est dommage car leur qualité n’est pas inférieure.

Dès mon arrivée, ils m’annoncent qu’une soirée momo est prévue ce soir avec les autres pensionnaires. La soirée arrivant, un ancien du quartier qui avait servi pour l’armée indienne se joint à la soirée et nous initie à l’art de préparer les momos.





Une fois prêts, les momos sont laissés à la vapeur pendant un court temps. Les momos sont une des spécalités majeures du Népal, mais c’est en fait un plat originaire du Tibet. Les raviolis sont leur équivalent européens , et là aussi ils sont  incorporés soit de viande soit de légumes.





La soirée se termine par des chants traditionnels. L’ancien se met au chant, et un jeune vient l’accompagner en percussion avec son madal. 





Le lendemain, un des jeunes travaillant avec l’hôtel propose de m’emmener avec son scooter à la World Peace Pagoda, qui est perchée sur la colline qui surplombe le lac. Je négocie un aller-retour pour 500 roupies, ce qui ici représente déjà plusieurs jours de travail.





Cette pagode a été construite par Nichidatsu Fujii, un moine bouddhiste japonais, fondateur de l'Ordre Nipponzan-Myohoji. Fujii fut grandement inspiré par sa rencontre avec le Mahatma Gandhi en 1931. Durant la seconde guerre mondiale les pertes humaines furent considérables, ce qui attrista Fujii, il entama donc une campagne contre la violence. 





Il commença à construire des pagodes de la paix en 1947 pour promouvoir la non-violence, et les premières furent érigées à Nagasaki et Hiroshima. Il y a maintenant plus de 80 pagodes de la paix à travers le monde. 





La pagode de la paix surplombe le lac Phewa Tal, qui lui borde directement Pokhara. En soirée l’endroit devient idyllique, et s’il y a bien un endroit ou je veux habiter si jamais je m’installe dans ce pays, c’est ici. 





C’est le deuxième plus grand lac du Népal après le lac Rara.





En soirée les familles viennent se balader autour du Phewa Tal et rentrent avec une vue sur le Lamjung Himal.





Le lendemain, direction Sarangkot pour le lever du soleil sur les Annapurnas. J’ai loué un taxi qui vient me prendre à 5h30 du matin, les 20 minutes du  trajet sont pleines de frayeurs, c’est la nuit noire et les népalais partent déjà travailler, seulement les routes, déjà en piteux état, ne sont pas éclairées et le chauffeur slalome entre les voitures que l’on croise et les piétons qui marchent sur le bas-côté. On arrive sain et sauf au sommet de la colline, juste à l’heure du lever. Le versant Est de l’Annapurna II est le premier à rougir à l’apparition du soleil.









Une vingtaine de minutes plus tard et le ciel passe au bleu clair. Le Machhapuchhare s’étend majestueusement en face…




…et si on pivote de 180 degrés, on a de nouveau le Phewa Tal avec la pagode de la paix.




Machapuchare signifie « queue de poisson » en népalais. C’est un des sommets les plus sacrés pour la population locale, et contrairement aux autres sommets de la chaîne, il est interdit de le gravir. Tout à droite, c’est l’Annapurna III.





Après le lever du soleil, je décide de retourner a l’hôtel à pied, une marche d’environ une heure, et même de la rue principale on a encore la vue sur le Machapuchare et l’Annapurna III.





Le motoculteur est ici un moyen de transport très répandu.





La route Sarangkot-Pokhara. Toujours le Machapuchare et Annapurna III en arrière-plan.





Mode de transport à l’asiatique. Je me demande s’il existe au moins un code de la route au Népal. A gauche l’Annapurna III, à droite, Annapurna IV et II.





Le dernier jour, je suis accosté par Shusma, la fille du fondateur de l'orphelinat Foster Foundation Nepal situé à quelques minutes de marche de l'hôtel, qui m'invite à venir les visiter. 
Une fois arrivé, un thé m'est offert, et Dhan Bahadur, son père, m'explique un peu son fonctionnement interne.

 



Foster Fondation du Népal (FFN) fournit un foyer agréable et sécurisé pour les enfants de la rue. Ces enfants sont soit orphelins, soit issus d'un milieu où leur famille connait de graves difficultés et n'est plus en mesure de les soutenir. FFN cherche à donner à ces enfants un avenir meilleur en leur fournissant un endroit propre, sûr et moderne, un bon atmoshpère familial, de la nourriture saine, des soins médicaux, des vêtements propres, ainsi qu'une bonne éducation.
FFN recherche constamment des volontaires et des donateurs.
Voici leur site Web:


 

Peu de temps après, je parviens à trouver un groupe pour un deuxième grand trek: le Circuit des Annapurnas. 


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